« Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur » (Cartier Bresson), ainsi la photographie résulte de l’expérience humaine. En effet, elle aborde, par l’intermédiaire d’une représentation imagée, les sentiments, mais aussi l’esthétique de l’existence.
Tout d’abord qu’est-ce que la photographie ? La photographie se caractérise par une grande diversité d’agents photosensibles utilisés et par la variété des supports exploités. Depuis le début du XIXème siècle, la photographie a été le résultat de multiples procédés qui témoignent de quêtes technologiques parfois vaines, d’enjeux commerciaux parfaitement calculés et d’attente esthétique toujours précise.
Autrement dit, le domaine de la photographie est complexe et détient plusieurs enjeux comme la représentation fidèle de la réalité, mais elle est parfois biaisée à des fins publicitaires, médiatiques ou encore par le grès d’une personne.
Notre travail reposera essentiellement sur la capacité de la photographie a proposer un reflet ou une déformation du réel, en se posant la question, comment la photographie parvient elle a nous présenter une illusion du réel ?
Dans une première partie, nous traiterons de l’évolution de la photographie Argentique et son principe de fonctionnement, puis nous verrons l’arrivée de la photographie Numérique dans le monde contemporain.
La photographie a en quelque sorte révolutionné le monde, de par son utilisation qui a permis à de nombreuses personnes d’exprimer leurs idées, leurs sentiments, et aussi de représenter le monde tel qui l’est réellement. Mais également du point de vue de son fonctionnement qui a connu de nombreuses évolutions depuis sa création. En effet, l’histoire de la photographie est complexe et présente plusieurs auteurs à sa conception.
1 – Histoire de la photographie Argentique
Au début du XIXème siècle, la première image fut prise par Joseph Nicéphore Niépce. Ce fut le début d’une révolution pour le monde, puisque cet homme va réussir pour la première fois, à obtenir, et surtout conserver une image, grâce à l’action de la lumière. En 1827, ce même homme réussira à fixer sur une plaque une image vue d’une fenêtre de sa propriété. Cette photo est de nos jours une œuvre considérée comme très importante, donc célèbre :
2 ans plus tard, Louis Jacques Mandé Daguerre va essayer d’approfondir cette invention. Il va réussir, quelques mois après la mort de Nièpce, à obtenir une image positive stable. Après l’avoir fait parvenir à l’Académie des sciences en 1839, Daguerre commercialisera sa technique sous le nom de « daguérrotyope ».
Les premiers travaux menés en France pour enregistrer l’image obtenue dans une camera obscura peuvent être regroupés sous l’appellation de « positif direct ». C’est Hyppoltye Bayard qui produit la première image positive sur un support papier.
Le principe de la camera obscura était déjà connu dans l’Antiquité à l’époque d’Aristote, environ 300 ans av. J.-C. D’après les historiens, un savant Anglais du nom de Roger Bacon aurait utilisé la Camera Obscura pour observer les éclipses du soleil, mais ce n’est que plusieurs années après (2 ans), qu’une description du fonctionnement de la camera obscura a été faite par Leonard De Vinci dans ces écrits. Elle était considérée par certaines personnes comme quelque chose d’utile pour la réalisation de dessins en perspectives par exemple.
Tout d’abord, qu’est-ce que la Chambre noire ? (en latin camera obscura). C’est tout simplement l’ancêtre de la photographie. Le principe, ou plutôt l’objet est simple. C’est une boite plongée dans l’obscurité ou il y’a une ouverture appelée « Sténopé » qui peut être plus ou moins ouverts, ce qui fait passer plus ou moins de lumière et qui rend une image plus nette lorsque le sténopé et plus fermé, ou plus flou lorsqu’il est plus ouvert.
– CAMERA OBSCURA :
-PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
Voici une vidéo réalisée par nos soins pour illustrer nos propos :
En 1840 se développe le principe de la calotypie, qui est un procédé négatif-positif qui permet une diffusion des images. Le principe de cette technique est appelé « tirage contact », ce qui signifie que l’on pose la feuille sur une autre feuille sensible et on isole le tout. L’image qui était au début un « négatif » (perçu en noir sur la feuille) devient un positif lisible.
Lorsque l’on parle de photographie, la majorité des gens mentionnent la couleur. En effet de nos jours, la couleur est présente sur quasiment toutes les photos. Mais la couleur a mis du temps avant d’être utilisée en photographie. Qu’elle soit directe, indirecte, soustractive ou additive, la photographie en couleur relève d’une technologie très complexe que la société a rendue accessible au plus grand nombre grâce aux industries. L’apparition des couleurs est surtout due à la mise en place de la plaque autochrome, créer en 1907 par les frères Lumière. Son émergence a représenté un tournant majeur pour les innovations technologiques, tout simplement puisqu’elles permettent de percevoir la réalité en couleur, c’est-à-dire de manière encore plus précise qu’avant, comme il est présenté sur les photos ci-dessous :
2 – Mécanisme optique :
Tous les appareils photographiques argentiques possèdent 6 éléments majeurs et indispensables:
Une chambre noire
Un objectif
Un diaphragme
Un obturateur
Un film
Un viseur
Le fonctionnement de la photographie (les étapes du processus) :
Tout d’abord, lors de l’appui sur le déclencheur , l’obturateur s’ouvre afin de laisser passer la lumière par l’objectif qui va fournir une image nette du sujet à photographier au film ou au capteur numérique . la quantité de lumière entrante est déterminée par le temps durant lequel l’obturateur va rester ouvert et par la taille de l’ouverture du diaphragme . A la fin de cette exposition, l’obturateur reprend ça positon fermé c’est a dire initiale.
L’objectif se situe sur le devant de l’appareil photo, à l’intérieur de celui-ci se trouve des lentilles qui permettent, en fonction de leurs capacités, d’obtenir la meilleure qualité d’image possible.
Sur certains appareils photo, l’objectif peut être changé dans certains cas, sauf sur certains qui ne possèdent qu’une seule ouverture, qui est fixe.
Une des principales caractéristiques de l’appareil photo est la distance focale.
La focale représente la distance entre un objet par exemple, et la lentille de l’appareil, elle permet ainsi de déterminer le grossissement et le champ de vision observé. Elle représente, plus précisément, la distance qui sépare le capteur du contre optique de l’objectif de l’appareil photo.
Ainsi, plus la distance entre l’objet et la lentille est courte (focale), plus les lentilles sont proches du plan où se forme l’image, plus le champ de vision est large, et le grossissement est faible. Cependant, dans le cas contraire, plus la focale est longue, plus les lentilles sont éloignées du plan ou se forme l’image. Donc, plus le champ de vision est petit, plus le grossissement important. On peut donc en conclure que plus la distance focale augmente, plus l’angle de champ diminue.
Comme nous l’avons mentionné, il existe plusieurs distances focales. Celles qui sont inférieures à 50 mm sont appelées grands angles. Les plus petits sont des téléobjectifs. Mais, la distance focale d’un appareil photo argentique n’est pas la même pas que celle d’un appareil photo numérique. Il faut appliquer un coefficient de conversion pour obtenir l’équivalent 24×36. Par exemple, pour les canon semi-pro (450D, 500D, 50D…), il faut multiplier par 1,6 :
Pour :
– 18 mm numérique = 28 mm argentique
– 50mm numérique = 80 mm argentique
– 55mm numérique = 88mm argentique
3 – Qu’est ce que la photographie Argentique a apportée à la société ?
Ce procédé va permettre d’immortaliser tous les instants importants de la vie, mais aussi de se débarrasser d’un matériel contraignant et lourd, et enfin de porter et d’activer cet appareil n’importe ou et n’importe quand, afin de figer de multiples photos instantanément. Elle a permis à l’homme de se voir et de se redécouvrir à travers ces images, puisque cet Art s’est démocratisé et est devenu accessible à tous. Une des grandes avancées a été de pouvoir développer ses propres photos soi-même, et de les mettre en valeur à travers nos objets du quotidien : cadres, albums, etc…
La Photo Argentique a également permis l’ouverture d’un nouveau marché et une réelle évolution et progression de l’appareil (au niveau du matériel pour ce qui est des optiques , zoom, etc..) on regrettera surement son style ancien , mais cette technique appartient désormais au passé.
Il est important tout de même de rappeler que ce procédé a permis la reconnaissance et la haute qualité des images tout comme le rendu des couleurs qui est excellent depuis des décennies, et représente une réelle évolution dans la société.
On peut également obtenir des agrandissements de tout format et de bonne qualité sans aucune difficulté.
Avouons que ses principaux inconvénients sont le coût du développement des photos, « l’impossibilité » d’ effacer les photos prises, et l’absence d’écran permettant un réglage des paramètres plus précis.
Sur le plan du développement durable, qui n’est pas négligeable, ce système génère une pollution considérable, ce qui a remis en question son existence. Mais a permis d’amorcer véritablement un grand tournant du traitement de l’image.
Par conséquent, la photographie argentique est une véritable révolution dans le domaine scientifique, mais aussi médiatique et artistique.
Par la suite, l’arrivée du numérique marque l’histoire de la photographie au tournant du XXème et du XXIème siècle, de part ses évolutions techniques qui engendrent de nouvelles pratiques photographiques.
L’appareil photo numérique, est composé de composants plus moderne que l’appareil photo argentique, il comporte 7 éléments principaux :
– Un capteur : Une très grande révolution puisqu’il remplace la pellicule, il est composé de cellules photosensibles, et permet de transformer le signal lumineux en données électriques. Il permet de définir la qualité de l’image, plus le nombre de pixels qu’il comporte est élevé, mieux sera la résolution (qualité) de l’image.
– Un viseur : Il permet d’effectuer le cadrage d’une photo, sur les appareils photo numériques, le cadrage se fait sur un écran de visualisation, cela permet de visionner directement la photo que l’on s’apprête ou que l’on vient de prendre.
– Un processeur : Le processeur d’images permet la création de l’image numérique, pour cela, il transcrit les charges électriques en fichiers.
– Un micro moteur : Le micro moteur permet de faire varier la focale (c’est-à-dire augmenter ou diminuer le champ de vision d’une photo.
– Des ports de sortie : Ils permettent de faire communiquer l’appareil photo avec de nombreuses technologies, principalement l’ordinateur.
– La carte mémoire : Elle permet de stocker les données numérisées (photo, vidéo,…).
– La batterie : Elle permet l’autonomie de l’appareil photo, et donc, grâce a elle il est possible d’utiliser un appareil photo numérique sans qu’il soit branché à un ordinateur par exemple.
Il existe de nombreux types d’appareils photo différents, en voici les principaux :
– Les compacts : Ce sont les appareils les plus polyvalents. Ils sont équipés en général de capteurs allant de 6 Mégapixels à plus de 20 Mégapixels. La plupart proposent désormais des zooms stabilisés ainsi que des automatismes avancés comme la détection des visages, des sourires ou des mouvements. Leurs petites tailles permettent de pouvoir les transporter partout.
– Les Bridges : Ils sont plus encombrants, mais également plus performants que les compacts. Ils proposent au minimum un capteur de 8 Mégapxiels. Ils sont de plus en plus équipés de zooms relativement puissants (jusqu’à un agrandissement 20 fois plus grand que l’image originale) et permettent de régler les paramètres de prise de vue manuellement, nous noterons également que les objectifs sont fixes (on ne peut pas les changer)
– Les Hybrides : Ils concurrencent fortement les Bridges. Ils ont la possibilité de changer d’objectif. La plupart des appareils Hybrides n’utilisent pas de viseur. Ils constituent une nouvelle alternative à mi-chemin entre les Compacts et les Reflex.
– Les reflex : Ces appareils photo offrent une très haute qualité d’image (probablement la meilleure du marché), et utilisent en majorité des optiques traditionnelles, c’est a dire des optiques des appareils Argentique. Les capteurs proposés vont en général de 14 à plus de 30 mégapixels. Mais ils existent des améliorations pour ces appareils photo destinés aux professionnels, qui comportent des composants plus performants, permettant une qualité d’image encore supérieure.
Du fait des avancées technologiques, le principe de fonctionnement des appareils photo numériques est plus compliqué que celui des appareils argentiques.
Lorsque l’on prend une photo a l’aide d’un appareil photo numérique, des rayons lumineux traversent l’objectif, et son ensuite déviés pour former une image sur le mécanisme d’obturation, ce qui représente le temps pendant lequel l’obturateur(également connu sous le nom de diaphragme) s’ouvre pour laisser passer la lumière. Avant, une difficulté était très présente, ajuster le temps d’exposition. Lorsque l’ouverture était trop grande et la vitesse d’obturation trop lente, cela rendait une image sur exposé, c’est-à-dire sur exposé (trop lumineuse). Au contraire, lorsque l’ouverture était trop faible, et que la vitesse d’obturation était trop rapide, cela donné une image sous exposés (trop sombre)
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Mais de nos jours, grâces aux avancés technologiques, tous les appareils photo numériques règle ce processus de manière automatique, puis par là suite, il est possible de modifier manuellement ces paramètres directement sur l’appareil.
Pour remplacer la pellicule présente dans les appareils photo Argentique, il existe de nos jours un capteur. Il est très important puisqu’il a pour fonction de convertir les rayons lumineux en une image fixe.
Il existe plusieurs types de capteurs, les capteurs CCD (Charger Coupled Device), ainsi que les capteurs CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor).
Nous nous focaliserons sur le capteur CCD.
Ce dernier est constitué de nombreux photosites , qui sont des cellules réagissant à la lumière. Chaque photosites donnera lieu sur l’image finale à un pixel (nous rappellerons que pour obtenir une meilleure qualité possible sur une photographie, il faut un maximum de pixels). Lors de l’exposition à la lumière, les rayons lumineux (photons) vont arracher des électrons sur les photosites. Ceci va engendrer une différence de potentiel et l’appareil va compenser en créant un courant électrique. Ainsi, l’appareil va pouvoir détecter les zones claires et sombres de l’image. L’impulsion est par la suite codée sur un octet (suite de huit bits de valeur 0 ou 1, soit 256 possibilités différentes) grâce à un convertisseur analogique/numérique intégré au photoscope.
Mais jusqu’à présent, l’image est monochrome, ce qui signifie qu’elle ne possède qu’une seule couleur. Pour remédier à cela, il faut reconstituer les valeurs de chrominance, chaque photosites est recouvert d’un filtre coloré, et ne laisse passer que les rayons d’une certaine température (le rouge, le vert, le bleu sont en synthèse additive, et en synthèse soustractive, le cyan, le magenta, le jaune et noir).
Donc, la fonction de chacun des photosites est de mesurer avec la précision la plus extrême possible, l’intensité lumineuse d’une seule couleur primaire. Mais, juste qu’ici, il reste toujours une information manquante, les valeurs de rouge et de vert pour les pixels correspondants aux photosites recouverts d’un flirte bleu, de bleu et de rouge, pour ceux satisfaits d’un filtre rouge.
Le processeur qui est intégré a l’appareil photo doit récupérer les mesures manquantes, pour cela, il réalise une interpolation de couleurs. Ce qui signifie qu’il calcule les informations complémentaires en se basant sur la couleur mesurée par les pixels adjacents.
À partir de cela, tout le travail est réalisé, et un résultat admirablement positif est remarquable, car chaque canal de couleur est codé sur un octet, ce qui signifie 256 valeurs possibles, 16,8 millions de couleurs sont envisageables (256 x 256 x 256), qui est appelé mode true color, ou 24 bits. Certains appareils sont capables de gérer des couleurs d’une plus grande profondeur (30 a 48 bits). Cela permet une netteté la plus fidèle possible.
2 – En quoi cette modernisation amène t’elle vers de nouvelles utilisations de la photographie ?
Aujourd’hui, suite aux multiples évolutions techniques de la photographie, la photographie argentique a été majoritairement remplacée par la photographie numérique. Cette dernière s’est ancrée dans notre vie quotidienne en tant qu’objet moderne. Les images ont alors une réelle importance dans la société actuelle, et ce dans plusieurs domaines et sous différents aspects.
Tout d’abord, le passage de l’argentique au numérique a rendu la photographie accessible à tous en s’ouvrant au grand public. En effet, cette dernière permet la prise de photo de masse avec un visionnage immédiat. De ce fait, les consommateurs ne sont plus frustrés par un stockage limité et peuvent même les préserver sur un ordinateur sous format « JPEG », qui est un format compressé. Ainsi, la photographie devient essentielle dans la société du XXIème siècle, sa facilité d’usage remplace l’argentique qui se voit dominer par cette avancée technologique.
Ensuite, la substitution des procédés numériques aux techniques argentiques déclenche des nouvelles pratiques photographiques. On observe une redéfinition de la notion de partage avec notamment les réseaux sociaux ou simplement par le biais de mail. Alors, les individus s’échangent entre eux de nombreuses photos grâce à la numérisation de cette dernière.De plus, certaines valeurs communes sont remises en cause notamment d’un point de vue familial dans les ménages où les albums sont remplacés par des fichiers stocker dans des disques durs. De ce fait, cette nouvelle pratique présente un nouvel aspect de cette valeur ou le numérique est omniprésent. Le numérique se voit également renforcée certaines formes de médiatisation comme la publicité qui désormais encadre notre vie, poussant a la société de consommation.
Ainsi, cette dernière propose une représentation du monde, mais elle peut être déformée, biaisée afin de détourner cette réalité au profit d’un idéal qui se veut alors mensonger.
3 – Une Déformation de la réalité :
Premièrement, les photographies numériques peuvent être transformées par : le fait de « photoshoper » du nom du logiciel de retouche « Photoshop » ou le fait de faire de « l’infographie », c’est-à-dire, le domaine de l’informatique concernant la création et la manipulation des images numériques (qui peut également être appelée retouche photo). De ce fait, il est possible de détourner la réalité d’une photographie afin de donner, de transmettre une nouvelle image. En effet, dans le secteur des catalogues féminins par exemple les femmes sont toujours perçus comme parfaite, voire improbables. Cela se justifie par des retouches qui ont été faites pour sublimer la personne. En voici un exemple très explicite :
Donc, la vision esthétique du monde et des habitants suit un idéal où la beauté est au centre de tout. De plus, ce phénomène se traduit également dans les médias, mais sous différentes formes et différentes techniques. On le voit aussi dans le domaine politique avec par exemple, une volonté de donner du charisme aux personnalités politiques, comme ci-dessous :
Ici, cette photo illustre parfaitement nos propos. En effet, à gauche Jean-Luc Mélenchon candidat du Front de gauche durant l’élection présidentielle de 2012 est vue comme un homme politique puissant face a la télévisons française, du fait d’un public qui semble important. Néanmoins, la photo de droite non enregistrée par les médias révèle une situation moins dominante de ce dernier, puisque le nombre de spectateurs est presque ridicule.
En conséquence, l’arrivée du numérique est un tournant dans l’histoire de la photographie. Techniquement, on est face a une importante modernisation qui engendre de nouvelles utilisations dans la société où l’information est omniprésente et est perçue par tout individu. Néanmoins, la photographie se détourne parfois de sa fonction première qui est de représenter la réalité afin d’illustrer une toute autre vision d’un aspect de l’humanité.
De nos jours, grâce de nombreuses techniques, il est possible de modifier des photos.
Nous avons fait l’expérience avec un logiciel de montage ainsi qu’une photo du lycée :
La photo du lycée (sans modification) :
On y apporte des modifications dans 2 styles différents, pour modifier la vision que l’on veut donner du lycée :
Ainsi, ces deux photos illustrent parfaitement notre sujet. En effet, on voit clairement qu’il est possible de modifier le sens que l’on souhaite donner à une image. Ici grâce à des logiciels sur ordinateur s’inscrivant de ce fait dans le domaine de « l’infographie », comme par exemple Photoshop, Gimp, etc.. À gauche, nous avons voulu donner une représentation du lycée sous un aspect négatif avec des effets sombre qui modifie l’atmosphère, en le rendant obscur, voire inquiétant, avec notamment un ciel couvert et assailli par la foudre. Par la suite, sur l’image de droite le lycée a une tout autre apparence, le rendu est beaucoup plus attirant et présente même un cadre idyllique à travers un ciel éblouissant suivi d’un possédant l’aspect d’un lac paradisiaque.
Au final, nous avons vu que la photographie est un art complexe du fait de son histoire qui met en jeux plusieurs acteurs qui ont aidé à sa réalisation et à son évolution. Alors, cette dernière, c’est vu comme une révolution technique en tant que photographie argentique. Ces utilisations sont variées au sein de la société, on la retrouve aussi bien dans le domaine artistique que politique ou médiatique. Puis à l’ère moderne, on donne une nouvelle définition de la photographie à l’aide de la numérisation. L’imagerie numérique amène donc à de nouvelles pratiques communes comme le partage de photos sur les réseaux sociaux. Néanmoins, malgré une représentation réelle du monde, elle s’avère n’être qu’une illusion et peut parfois être déformée pour présenter une toute autre réalité.
Par la suite, la continuité des progrès techniques apporte sans cesse des évolutions dans plusieurs domaines, notamment ici dans celui de la photographie. Aujourd’hui, les smartphones s’intègrent pleinement au monde photographique avec des capacités qui deviennent de plus en plus importantes au fil du temps comme on le voit avec le Nokia Lumia 1020 qui possèdent un appareil d’une qualité quasi supérieure a celle des derniers modèles numériques qui sont sur le marché avec un capteur de 41 mégapixels. Ainsi, la photographie est en perpétuelle évolution, donnant de nouvelles utilisations et comportements sociaux.
– « La photographie » : Thierry Gervais, Gaëlle Morel ; Larousse, Paris , 2008
-La Photographie : « Selon moi, l’art n’est pas de la photographie » (Man Ray) : Texte d’Hervé Legoff ; cercle d’art, Paris 2003
Sitographie :
-Youtube : « C’est pas sorcier – Photo numérique : les sorciers prennent une bonne résolution » ; 22 mai 2013 ; La chaine officielle de l’émission France 3
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La photographie : Reflet ou déformation du réel ? 